Tayeb Louh : l’affaire des « bracelets électroniques » refait surface

Tayeb Louh : l’affaire des « bracelets électroniques » refait surface

L’affaire du marché des bracelets électroniques lancée en 2018 par l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh, refait surface. Une enquête a été diligentée récemment par les services de la police judiciaire.

Selon les chiffres fournis par le quotidien arabophone Ehorouk citant des sources bien au fait, ces marchés ont coûté aux finances de l’État pas moins de 100 millions de dollars, soit l’équivalent de 2000 milliards de centimes.

Plusieurs anciens ministres et hauts responsables du ministère de la Justice de l’époque seront donc concerné par les enquêtes. Ils sont impliqués dans la conclusion de marchés douteux et l’octroi d’indus avantages, notamment dans l’affaire de l’acquisition du bracelet électronique.

Entré en vigueur en 2018, ce dispositif a été vite abandonné du fait de la non-disponibilité de ces appareils auprès des services concernés, et de la non-conformité des quantités disponibles dans certains de ces services.

Les enquêtes préliminaires menées récemment ont révélés que le ministère de la Justice de l’époque de l’ancien ministre, en détention Tayeb Louh, avait importé les bracelets électroniques de plusieurs pays européens au prix de 1000 dollars l’unité. Or, il s’est avéré par la suite que ces dispositifs ont été fabriqués en Chine, et ne répondent pas aux normes internationales, selon le même journal.

Les enquêtes ont également concerné les marchés publics octroyés par le ministère de la Justice à l’entreprise Condor pour la fabrication d’une quantité des bracelets électroniques, précise encore la même source.

Merzouk.A