Le Chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a accordée, hier mardi, une interview exclusive en duplex depuis Alger, au journal Français l’Opinion. Entre autres sujet, il a parlé des critiques de certaines ONG, mais aussi du Hirak du 22 février.
En évoquant la contestation populaire du 22 février, Tebboune a indiqué que « le Hirak a été protégé par l’armée et les services de sécurité pour qu’il garde son pacifisme, et qu’il ne soit pas provoqué (…) ce mouvement populaire, civilisé et mature, s’est exprimé de façon très politique et très pacifique ».
Sur une question à propos des critiques des Organisations non gouvernementales ONG, à l’égard de l’Algérie, concernant les répressions des libertés notamment d’expression, le chef de l’État a affirmé qu’il faut faire la « différence entre ces ONG ».
Selon lui, « il y a des ONG qui sont très stigmatisées pour leur manière de voir les choses et de négativiser beaucoup de choses, et il y a des ONG respectables dont nous tenons compte de leur avis ».
« Il n’y aura pas de répression, je m’y suis engagé. Mais de la protection de l’ordre public (…). Les arrestations ne sont pas faites sur la base des idées, des slogans ou le fait d’être opposant… ».
Dans un le même contexte, le Chef de l’État a également évoqué les reproches quant à l’arrestation de journalistes. Et sur ce point, Tebboune a affirmé « qu’aucun journaliste n’a été arrêté pour le fait d’être journaliste ». Et a précisé que « le fait d’être journaliste ne donne aucune immunité concernant l’atteinte à l’ordre public ».
Rédaction d’Algerie360