Le tribunal criminel près la Cour de Blida rouvrira le 8 novembre prochain l’affaire Khalifa Bank, après une procédure de cassation introduite par la Cour suprême.
Selon le quotidien El Watan qui a rapporté l’information, la Cour suprême a procédé au renvoi du dossier après cassation, et ce pour non-audition de certains prévenus et certaines personnes citées dans le dossier comme témoins.
Le tribunal criminel de Blida est appelé à l’ouverture d’une enquête complémentaire à la lumière des nouveaux éléments et les points de droit soulevés par la Cour suprême sur la base desquels le verdict a été cassé. Il sera également apte à rejuger l’affaire et à décider l’ouverture de l’enquête complémentaire en vue d’auditionner les parties qui n’ont pas été concernées par le procès, précise la même source.
Ceci dit, la réouverture de cette affaire risque d’impliquer, sans doute, plusieurs personnalités politiques et militaires, qui ont été jusque-là épargnées dans ce dossier. Ici, le journal cite l’exemple de quatre ministres qui avaient été poursuivis et mis sous contrôle judiciaire par la Cour suprême, mais ont fini par obtenir un non-lieu dans la discrétion la plus totale, et certains ont été promus et nommés à de hautes fonctions.
Il s’agira également du dossier des transferts de fonds à l’étranger, lié à l’affaire Khalifa. L’instruction a été entamée par le tribunal de Chéraga, où il est resté pendant près de deux décennies. D’ailleurs, le liquidateur n’a pas pu, à ce jour récupérer tout l’argent des déposants, majoritairement les entreprises publiques.
Par ailleurs, il convient de préciser que tous les accusés dans l’affaire Khalifa Bank ont été acquittés ou ont purgé leur peine, mis à part le principal mis en cause Abdelmoumen Khalifa, condamné à 18 ans de prison et qui est actuellement en détention.
Rédaction d’Algerie360