Lors du deuxième jour du procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad, l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal a marqué l’audience par des déclarations insolites et à la limite humoristiques.
Lors de son interrogation au sujet de l’affaire des chemins de fer reliant Relizane à Tissemssilt et l’octroi d’indus avantages à Haddad, Sellal n’a pas hésité à lancer des déclarations qui ont fait éclater de rire toute l’assistance, notamment quand il a évoqué sa rencontre avec l’ancien président des États-Unis Barack Obama.
L’ancien premier ministre a d’abord clamé son innocence dans toutes les accusations portées à son encontre. Il a, en effet, déclaré que depuis 16 mois, sa « conscience est tranquille ». Et « je me demande toujours qu’est-ce que je fais en prison », a-t-il ajouté.
Tout en se vantant de sa « crédibilité », Sellal a tenté de convaincre le juge de la véracité de ses propos. « Tout le monde sait que je ne suis pas corrompu, et même Obama le savait », a déclaré l’ancien ministre de Bouteflika.
Et c’est ici que Sellal revient sur sa visite officielle effectuée aux États-Unis, et lorsque le président américain lui a « proposé un verre », dans son bureau. « Je me suis excusé, et je lui ai dit que c’est haram. Mais après son insistance, je lui ai dit que je boirais volontiers ce verre à condition de me donner une bombe atomique… », a-t-il déclaré.
Rédaction d’Algerie360