Amara Benyounès : « J’ai été surpris par mon incarcération »

Amara Benyounès : « J’ai été surpris par mon incarcération »

Le procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad s’est poursuivi, hier lundi, à la Cour d’Alger, par l’audition des accusés, dont l’ancien ministre Amara Benyounès.

Accusé d’avoir octroyé à Haddad un projet d’édification d’une cimenterie lorsqu’il était ministre de l’Industrie et des mines, Amara Benyounès a été appelé à la barre pour répondre à ses accusations.

En effet, l’ancien ministre de Bouteflika a affirmé n’être nullement concerné par ce dossier, soulignant qu’il n’avait jamais signé ni donné ce projet à Haddad.

« J’ai été surpris que le magistrat de la Cour suprême ordonne mon incarcération. Je ne vois pas où est ma responsabilité dans cette affaire. Je n’ai jamais signé ni donné à Haddad, je n’étais pas ministre de l’Industrie », a-t-il dit.

« Lorsque le projet d’extraction minière a été octroyé à Haddad, cela faisait cinq mois que j’avais quitté le ministère de l’Industrie, et j’assurais la fonction de ministre du Commerce », a ajouté l’ancien ministre l’ère Bouteflika.

« Je suis poursuivi pour une cimenterie qui n’existe pas. Je me suis retrouvé poursuivi parce que j’avais autorisé un partenariat avec une société chinoise (…) le choix venait de la présidence de la République », a encore ajouté Amara Benyounès.

Pour rappel, Amara Benyounès a été condamné, en première instance, à 3 ans de prison ferme avec une amende de 500 000 dinars par le tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

Massin.A