Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a évoqué, hier jeudi, lors d’un entretien avec El Khabar, plusieurs sujets dont celui de Desertech et la Sonatrach.
Évoquant la situation du secteur de l’énergie en Algérie, M. Attar a estimé que » nous n’avons pas les capacités techniques, financières et humaines pour concurrencer les grandes entreprises internationales, comme Exxon Mobil ou BP ».
« Le problème ici est que dans le passé, il n’y avait pas de continuité et de suivi dans ce domaine (…) Sonatrach a des investissements à l’étranger, peu nombreux et limités, par exemple au Niger, en Irak, au Pérou et autres, et ils restent de petits projets », a-t-il ajouté.
Questionné sur le projet Desertec, M. Attar a indiqué qu’il n’était pas contre les énergies renouvelables telles qu’elles ont été récemment promues.
« C’est un choix incontournable et stratégique pour nous. Le recours aux énergies renouvelables soulagera la pression sur les énergies traditionnelles, le gaz, l’électricité et autres », a expliqué le ministre de l’Energie.