Après avoir critiqué sévèrement la nouvelle constitution, maintenant le Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, passe à la constitutionnalisation de la langue Tamazight.
S’exprimant mercredi dernier sur la révision constitutionnelle au Forum du quotidien arabophone El Wassat, Abdallah Djaballah a de nouveau critiqué la langue Tamazight.
Pour Djaballah, la nouvelle constitution présente un «sérieux danger pour l’unité nationale » car, selon lui, « en aucun pays au monde existe plus d’une langue nationale et officielle».
Le président du FJD a estimé «qu’il n’y a pas de langue amazighe, mais plutôt des dialectes au nombre de douze, différents les uns des autres».
Les porteurs de la constitutionnalisation de la langue Tamazight «visent réellement à attenter à la langue arabe et à stimuler la langue française», a-t-il ajouté, estimant que « le texte de la nouvelle constitution a été l’œuvre d’un comité à prédominance laïque »