Le Procureur général de la Cour d’Alger a requis, ce dimanche 18 octobre, « le durcissement des peines » à l’encontre des principaux accusés dans l’affaire de l’hommes d’affaires Ali Haddad.
Après 6 jours de procès en appel dans l’affaire où sont poursuivis plusieurs anciens ministres, le Procureur général a requis « le durcissement des peines » contre les principaux accusés et la confiscation de tous leurs biens.
Outre Ali Haddad, il s’agit également des anciens premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia et les ex-ministres des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, Boudjemaa Talai, Ammar Ghoul, Abdelkader Kadi et Amara Benyounes.
Le représentant du parquet a également remis le durcissement des peines à l’encontre de l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb (en état de fuite), des anciens walis d’El Bayadh, Abdellah Benmansour et d’Annaba, Mohammed Slamani, et des cinq (5) frères d’Ali Haddad.
Pour rappel, le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé, en juillet dernier, des peines de 5 ans de prison ferme à l’encontre des anciens ministres Boudjemaa Talai, Amara Benyounes et Abdelkader Kadi, et de 10 ans de prison ferme à l’encontre d’Ammar Ghoul.
La même juridiction a condamné les frères d’Ali Haddad à 4 ans de prison ferme assortis d’une amende de 8 millions DA chacun, tandis que les deux anciens walis ont écopé de deux ans de prison ferme.
Les accusés sont poursuivis dans des affaires liées à la corruption, notamment pour blanchiment d’argent, incitation d’agents publics à conclure des marchés publics en violation de la législation, abus de fonction, financement occulte d’un parti politique et conflit d’intérêts.