Les auditions des accusés et des témoins par le juge du siège à la Cour d’Alger dans le procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad, ont pris fin jeudi, le Procureur général près la Cour d’Alger a requis hier dimanche « le durcissement des peines » à l’encontre des principaux accusés.
En effet, lors du cinquième jour du procès en appel de l’ancien chef du FCE, tenu par visioconférence, Ali Haddad a avoué que son groupe ETRHB avait obtenu 134 marchés publics d’une valeur de 748 milliards de dinars, et 457 crédits d’investissement et crédits bancaires. Des marchés relevant essentiellement du bâtiment et de travaux routiers, il a affirmé qu’il avait un seul compte bancaire auprès de la Société Générale en France et seulement un appartement dans le même pays. Il a également reconnu avoir acheté, en 2011, un hôtel en Espagne pour 54 millions d’euros, toutefois, ce dernier a estimé que son nombre était peu par rapport au nombre des projets réalisés en cette période, soulignant que son groupe n’avait aucunement monopolisé les marchés publics.
Dans le même contexte, l’Homme d’affaires a déclaré au juge que tous les crédits ont été remboursés, et que la valeur des crédits dont il a obtenu entre 2000 et 2019 ne dépasse pas 15 crédits et que jusqu’au 2014 tous les crédits ont été remboursés dans les délais.
Rédaction d’Algérie360