Le Professeur Kamel Bouzid, Chef de Service d’Oncologie au CMPC, a dénoncé certaines anomalies dans la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) en Algérie.
Dans un entretien vidéo accordé à TSA, le Chef de Service d’Oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) d’Alger, Professeur Kamel Bouzid, a relevé « plusieurs anomalies dans la lutte anti-Coronavirus (Covid-19) en Algérie ».
« On assiste comme dans tout phénomène irrationnel à des propositions soi-disant thérapeutiques comme le zinc et la vitamine C », a-t-il indiqué.
« Moi, jamais on ne m’a dit que le zinc renforçait les défenses immunitaires. Le zinc est un élément qui existe naturellement dans l’organisme humain mais à des quantités infinitésimales », a-t-il fait savoir.
En effet, le Professeur Bouzid, également Président de la Société algérienne d’oncologie médicale, a mis en garde contre « les effets secondaires que peut engendrer la multiplication de doses de zinc ».
« Le risque avec le fait de rajouter du zinc partout au nom d’aucune base physiopathologique, c’est qu’on va peut-être obtenir des résultats qui n’auront pas été prouvés nulle part mais que dans un an ou un an et demi, ces doses qui ont été multipliées par mille causeront des effets secondaires majeures », a-t-il estimé.
Dans ce même contexte, le Professeur Bouzid a évoqué « l’utilisation de gants par le grand public, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus », et a indiqué que « le virus adore le plastique ».
« Le port de gants est formellement contre indiqué en dehors des soignants, et ils doivent changent de gants à chaque changement de patients, et certainement pas dans le domaine public. La Covid adore le plastique, il se colle dedans et c’est le gant qui contamine », a-t-il encore dénoncé en recommandant uniquement le port du masque.