La levée de l’immunité parlementaire du premier responsable et président du Rassemblement pour la culture et la démocratie continue de suscité les réactions des organisations, des personnalités et des militants de divers horizons qui n’ont pas cessé d’exprimé leur indignation et leur colère face à ces attaques qui ciblent les militants de l’opposition en Algérie.
Dans un communiqué rendu public en ce début de journée du 22 octobre, les forces du Pacte pour l’Alternative démocratique (PAD) ont exprimé leur entière et infatigable solidarité avec Mohcine Belabbas, toute en dénonçant la répression des libertés individuelles et collectives et les attaques qui ciblent les militants de l’opposition en Algérie : » Il a été particulièrement question de l’état des libertés individuelles et collectives qui se trouvent totalement laminées par la répression. Cette situation survient à un moment où la liberté de parole devrait logiquement prévaloir. Mais le pouvoir ne s’embarrasse même pas d’un semblant de liberté de choix pour le simulacre référendaire annoncé avec des contours d’une consultation populaire », lit-on dans le communiqué du PAD.
Le PAD estime que, « Mohcine Belabbes, président du RCD, est la cible d’une cabale politico-judiciaire qui laisse présager un précédent grave, et qu’après la levée sans ménagement de son immunité parlementaire, une probable privation de sa liberté serait un fait grave et sans précédent ».
Selon la même organisation, l’attaque dont fait l’objet Mohcine Belabbes, « n’est pas seulement dirigée contre le RCD, elle cible également le PAD dont il est membre et elle est une mise en garde à tous ceux qui seraient tentés d’entraver, bien entendu par des moyens démocratiques, la démarche autoritaire du régime », ajoute-t-il, qualifiant ces actes d’obstacles qui visent forcément à empêcher l’expression organisée de l’aspiration profonde du peuple algérien pour une rupture avec le système.