Dans la soirée du 18 octobre dernier, une famille Algérienne a été victime d’une agression au couteau, par deux jeunes femmes, non loin de la Tour Eiffel à Paris.
Dans des témoignages relayés par plusieurs médias français, Hanane, une jeune maman et membre de la famille originaire de Montpellier qui était en vacances à Paris, victime de l’attaque de la Tour Eiffel, a relaté sa version de l’agression, en apportant plus de détails quant aux circonstances et aux raisons qui ont menés à cette attaque.
« On se promenait au niveau du Champ-de-Mars avec mes deux enfants, ma tante, mes deux cousines et leurs enfants, et ma sœur. Quand d’un seul coup, il y a deux chiens qui viennent vers nous. Je demande au propriétaires de tenir leurs chiens en laisse, et elles nous ont dit que nous « sales arabes » on était là que pour les faire chier », a témoigné à AJ+ français, la jeune maman Algérienne.
Suite à cette altercation, les deux femmes, fortement alcoolisées, ont fini par agressé la famille et sont allées jusqu’à même arracher le voile de l’une des victimes. « Ma sœur, en la voyant s’approcher de moi, elle est partie la voir et elle lui a dit : du haut de ton un mètre, tu vas faire quoi ?, et là on l’a vue se retourner et elle a sorti un couteau ».
Les deux victimes, Kenza, une lycéenne de 19 ans, et Amel, une femme au foyer de 40 ans, sont toujours hospitalisées. « Elle a coupé ma sœur. Elle a une balafre au niveau du crâne, elle l’a poignardée au niveau de l’abdomen. J’entends ma sœur me dire : Hanane, Hanane, elle m’a poignardée !, mais nous, ayant les chiens sur nous, on n’a rien pu faire pour ma cousine. Elle a eu 6 ou 7 coups de couteau, elle a été touchée aux poumons et est toujours hospitalisée en ce moment », a confié Hanane.
Toutefois, c’est grâce à l’intervention de vendeurs présent au pied du monument français que la famile a pu être aidé et l’une des deux agresseuses maitrisée. La deuxième avait pris la fuite et est recherchée par les forces de l’ordre.
Par ailleurs, une information judiciaire pour « violences à caractère raciste » a été ouverte par la Parquet de Paris hier, mercredi 21 octobre, et l’avocat des victimes a déposé une plainte pour « tentative de meurtre à raison de l’appartenance de la victime à une race ou à une religion déterminée ».