Après cinq jours de discussions à Genève (Suisse), les partis en conflit en Libye ont signé, ce vendredi, 23 octobre, un cessez-le-feu national et permanent à effet immédiat.
Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies (ONU), les deux partis en conflit en Libye, à savoir, le gouvernement d’accord national (GAN), installé à Tripoli, et le pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’Est et une partie du Sud, ont signé « un cessez-le-feu national et permanent à effet immédiat ».
« Les parties libyennes sont parvenues à un accord de cessez-le-feu permanent dans toute la Libye. Cet accomplissement représente un tournant important vers la paix et la stabilité en Libye », a indiqué la Mission d’appui de l’ONU en Libye (Manul).
La cérémonie a eu lieu ce vendredi, 23 octobre, à Genève en Suisse, et a été transmise en direct sur internet depuis la salle du Palais des Nations Unies.
Pour rappel, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye fait face à un conflit qui oppose deux autorités : le gouvernement d’entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et les autorités de l’Est alliées du maréchal Khalifa Haftar.
« La route a été longue et difficile par moments. Votre patriotisme vous a permis d’avancer et de parvenir à un accord de cessez-le-feu. J’espère que cet accord contribuera à mettre un terme aux souffrances du peuple libyen et nous espérons qu’il permettra aux personnes déplacées et aux réfugiés, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, de retourner chez elles et de vivre en paix et en sécurité », a déclaré Stephanie Williams, Chef par intérim de la Manul.
En effet, selon la même responsable, les accords convenus entre les belligérants abordent différentes mesures, entre autres, « la réouverture des principales voies terrestres reliant toutes les régions et villes en Libye et la levée du blocus pétrolier pour accroître la production ».