Les agences de tourisme et de voyage tirent, pour la énième fois, la sonnette d’alarme, suite à la contrainte au confinement depuis le mois de mars dernier.
En effet, près de 40 agences de voyage se sont retrouvé hier, samedi 24 octobre au siège de l’Union générale des commerçants et artisans Algériens (UGCAA) à Alger, dans le but de lancer « la Fédération nationale des agences de tourisme et de l’hôtellerie », en vue de la crise qui a frappé ce secteur suite à la propagation de la pandémie du Covid-19 et les restrictions prises par la suite.
« Le secteur vit des moments très difficiles », se sont accordés à dire les opérateurs de ce congrès, qui appellent les pouvoirs publics à « s’investir de manière concrète dans le développement du tourisme national en levant les obstacles bureaucratiques et sécuritaires ».
« Le secteur du tourisme, à l’arrêt depuis huit mois, est déclaré secteur sinistré. La majorité des agences sont en difficulté et certaines ont déclaré faillite. La majorité des employés qui avaient bénéficié de l’aide de 10.000 DA accordée par l’État, sont également sans salaire », a souligné El Mehdi Brahimi, président de la fédération élu lors du congrès en question.
Par ailleurs, El Mehdi Brahimi a confié au quotidien Le Soir d’Algérie qu’une instruction a été différé par les autorités pour une aide de 30.000 DA le mois au profit des directeurs des agences, valable pour une durée de trois mois. Toutefois, certains gérants ont affirmé qu’ils n’ont pas bénéficié de cette aide en question.
« Mais à quelque chose malheur est bon. Cette crise sanitaire a fait tourner plusieurs opérateurs vers le tourisme local. C’est une occasion pour faire connaître l’Algérie aux Algériens », a confié El Mahdi Brahimi, en appelant le ministère du Tourisme à faciliter les choses, notamment en ce qui concerne les réservations dans les hôtels avec des tarifs préférentiels dans le but d’encourager le tourisme interne.