De nombreux étudiants Algériens arrivés en France se retrouvent dans des situations difficiles quant à la crise du logement et celle de l’emploi engendrées par la crise sanitaire actuelle.
En effet, en vue de la crise sanitaire actuelle qui a frappé le monde depuis le début de l’année 2020, de nombreux nouveaux étudiants Algériens sont arrivés en France ces dernières semaines, à bord d’avions mobilisés dans le cadre du rapatriement des personnes bloquées en Algérie depuis la fermeture des frontières, rencontrent des difficultés quant au logement et à l’emploie en France.
« La dame qui me loge actuellement m’a bien fait comprendre que je ne pourrai pas rester chez elle plus de trois mois. Son appartement est très petit et elle a déjà trois enfants », a expliqué une jeune étudiante ayant réussi à valider son dossier de visa d’étudiant en présentant une attestation d’hébergement, mais qui n’arrive toujours pas à trouver un logement.
Selon un des responsables de l’organisation des étudiants et cadres Algériens en France (l’Ecaf), Yacine Bouzidi, le logement est un problème qui rend plus difficile l’installation des nouveaux étudiants Algériens, particulièrement dans la zone d’Île-de-France, et très souvent, leur statut d’étudiants extra-communautaire les prive d’accès aux résidences universitaires.
Toutefois, des Algériens établis en France louent et sous-louent des appartements à Paris, ainsi que des maisons en banlieue à plusieurs étudiants à la fois. « Quelqu’un a répondu à mon annonce en me proposant de rejoindre, pour 400 euros, six étudiantes qui occupent un F3 au nord de la région parisienne », a fait savoir la jeune étudiante.
« Beaucoup cherchent à travailler à temps partiel, surtout lorsque leur capital de départ commence à s’épuiser. Cette situation favorise la précarisation des étudiants et compromet leurs chances de réussite universitaire », a précisé le responsable associatif qui déplore la raréfaction des emplois étudiants en vue de la crise sanitaire actuelle liée à la propagation de la pandémie du Covid-19.
À noter que, selon des premières estimations émanant de Campus France, le nombre des inscrits est en augmentation de 2% par rapport à l’année dernière.