L’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé, ce week-end, que le traité international sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) va entrer en vigueur le 22 janvier prochain.
Le traité international interdisant les armes nucléaires a été ratifié par un 50ᵉ pays, le Honduras, et il va, enfin, pouvoir entrer en vigueur dans un délai de 90 jours, soit d’ici le 22 janvier prochain.
L’annonce a été faite ce week-end par un responsable de l’ONU, et a été saluée par les responsables de plusieurs ONG, dont Peter Maurer, Président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a estimé que « c’est une victoire pour l’humanité et la promesse d’un futur plus sûr ».
« Le Honduras vient de ratifier le traité, c’est le 50e État, ce qui est historique et permet son entrée en vigueur », a écrit sur Twitter la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN).
Pour rappel, le traité portant sur l’interdiction des armes nucléaires a été approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU en juillet 2017, et a été soutenu par 122 pays. Ce dernier prohibe l’utilisation des armes nucléaires, leur développement, leur production, leurs essais ainsi que leur stockage.
Actuellement le traité est signé par 84 pays, cependant, les principaux possesseurs d’armes nucléaires dans le monde, à l’instar de la France, la Chine, les Êtas-Unis et la Russie, ne l’ont pas signé.
Pour leur part, ces pays soutiennent le fait que leurs arsenaux « servent de dissuasion » et se disent « attachés au traité de non-prolifération », à noter que ce traité « empêche la dissémination des armes nucléaires dans d’autres pays ».
« Trop de gens acceptent les armes nucléaires comme des composantes inévitables de l’architecture internationale de sécurité. Le traité d’interdiction des armes nucléaires nous permet d’imaginer un monde libéré de ces armes inhumaines comme un but atteignable », a rajouté Peter Maurer.