Les équipes médicales de l’hôpital de Boufarik doutent de leur capacité à faire face à une nouvelle vague de pandémie de Covid-19, notamment avec la recrudescence inquiétante des bilans en Algérie ces dernières semaines, c’est ce qu’affirme le Dr Mohamed Yousfi, chef de service d’infectiologie à l’EPH de Boufarik et président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP).
En effet, le Dr Mohamed Yousfi a fait état d’une surcharge des services réservés aux cas confirmés par covid-19, après une hausse des hosptatilastion dans ce service : « Il y a deux semaines, nous avons enregistré une diminution du nombre de cas infectés par coronavirus d’environ 70 %, seul un taux de 30 % d’occupation des lits sur l’ensemble des services, » a-t-il déclaré.
« Cependant, au cours de la semaine dernière, nous avons noté une remarquable augmentation de sujets contaminés, par conséquent les services de COVID-19 ont été comblés à 100 % », a ajouté Mohamed Yousfi, un rebond de nouvelles hospitalisations pour Covid-19 ainsi que dans les services de réanimation et aux urgences laisse comprendre que l’épidémie redémarre en Algérie, avertit le chef de service.
Il appellera, en conséquence, la population à « une prise de conscience généralisée, à la vigilance et au développement de certains concepts de prévention de plus en plus précieux pour l’avenir », notant que la négligence de certains a conduit au retour du nombre élevé d’infections, « Il faut être très sérieux et ne pas négliger les aspects les plus simples », a-t-il insisté, citant les mesures barrières que sont la distanciation sociale et le port du masque, « il faut vivre et s’adapter avec le virus, car il demeure toujours présent, jusqu’au moment où les premières doses du vaccin seront disponibles » a-t-il conclu.