L’expert en économie et en finances, Smaïn Lalmas, s’est exprimé, ce mardi 27 octobre, sur la situation économique actuelle qui est due à la pandémie du coronavirus (Covid-19).
Dans un entretien accordé à nos confrères d’Algerie Eco, Smaïl Lalmas a estimé que pourrait se diriger vers le FMI l’année prochaine pour faire face à la crise.
« Lors d’un discours du président Tebboune, il a signifié clairement que l’Algérie n’ira pas contracter des prêts auprès du FMI et des organismes financiers internationaux (…) Mais honnêtement, vu l’évolution des choses, je pense qu’on ira forcément taper aux portes du FMI en 2021 », a-t-il dit.
« Je l’avais déjà évoqué lors d’une émission radio, d’autres disent que nous avons encore des réserves donc un peu plus de temps, oubliant qu’il est préférable d’aller négocier des prêts avec des poches à moitié pleines, vous donnant ainsi, un semblant de confort dans les négociations, que d’aller avec des poches vides, en position de faiblesse », a expliqué Smaïl Lalmas.
Pour Smaïl Lalmas, l’argent procuré par l’endettement pourrait s’évaporer dans les importations au cas où il n’y aura pas de transformation préalable de la structure de notre économie.
« Les projets qui ne génèrent pas de richesses ou dans les circuits bureaucratiques de notre économie, sans oublier de mentionner la corruption, le canal par excellence, qui a fait ses preuves », a-t-il ajouté.
