Le sujet du passé coloniale commun entre l’Algérie et la France, ainsi que la colonisation et la guerre d’Algérie a encore une fois été évoqué par la classe politique que France.
En effet, le Premier ministre français, Jean Castex a évoqué le « combat idéologique », en évoquant la question du colonialisme, estimant que tout ce qui se passe en ce moment en France, ne peut s’expliquer que par les « compromissions » passées, précisément sur la question du passé colonial de la France.
« Et je veux ici dénoncer toutes les compromissions qu’il y a eu pendant trop d’années, les justifications à cet islamisme radical. Nous devrions nous autoflageller, regretter la colonisation, et je ne sais quoi encore », a-t-il soutenu lors d’une entrevue sur la chaîne française TF1.
Par ailleurs, le président français Macron avait lui aussi, au début du mois d’octobre dernier, évoqué le colonialisme et la guerre d’Algérie lors de la présentation de son plan contre le « séparatisme islamiste » en France.
« Nous sommes un pays qui a un passé colonial (…) qui a des traumatismes qu’il n’a toujours pas réglés, avec des faits qui sont fondateurs dans notre psyché collective, dans notre projet, dans notre manière de nous voir. La guerre d’Algérie en fait partie », avait-il déclaré.
Ainsi, selon lui le passé colonial de la France influence une partie de la population française issue de l’immigration maghrébine et subsaharienne. « Au fond, toute cette période de cette histoire est revenue comme à rebours parce que nous n’avons jamais déplié les choses nous-mêmes. Nous voyons des enfants de la République (…) de citoyens issus de l’immigration venue du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, revisiter leur identité par un discours postcolonial et anticolonial », a-t-il stipulé.
Toutefois, le président français et son Premier ministre ne partagent pas le même avis sur la question de la colonisation, même si leurs points de vue convergents sur l’influence du passé colonial français sur ce qui se passe actuellement en France.