Lors du procès en appel de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout qui se poursuit à la Cour d’Alger, ses frères et son fils ont nié leur implication dans l’affaire ainsi que toutes les accusations portées à leur encontre.
Hamid Tahkout a d’abord déclaré au juge n’avoir rien reçu en dehors de la loi. Il affirme qu’il détient seulement l’entreprise RCV, niant ainsi son implication dans les entreprises du principal accusé, notamment celles du transport urbain et suburbain et universitaire. Concernant sa principale activité, Hamid Tahkout a assuré au juge qu’il s’agit seulement du contrôle technique des véhicules. Il ajoute, en réponse aux questions du juge, qu’il ne détient aucun compte bancaire ni fonds à l’étranger.
Tout au long de l’interrogation, le frère du principal mis en cause n’a pas hésité à défendre sa famille, dont Mahieddine, tout en dénonçant la saisie de leurs biens à l’issue du verdict de première instance. Concernant Rachid Tahkout, l’autre frère de Mahieddine, il a affirmé devant le juge qu’il est actionnaire dans dix entreprises avec 5 à 10% des actions, précisant qu’il ne détient aucune d’elles, et qu’il n’a aucun pouvoir décisionnel.
Le prévenu a également nié avoir eu des terrains pour des parkings de bus dans plusieurs wilayas, dans un cadre illégal. « Ils ont dit que j’ai bénéficié de terrains dans 13 wilayas, et j’ai prouvé le contraire lors de l’enquête avec des attestations négatives », a-t-il indiqué. Sur une question du procureur général concernant le témoignage de l’ancien directeur de l’ETUSA, indiquant que Rachid Tahkout les a menacés de recourir à l’intervention du ministre, ce dernier a encore une fois tout nié.
Rédaction d’Algerie360