Le procès en appel de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, s’est poursuivi, hier mercredi, au niveau de la chambre pénale de la Cour d’Alger par l’audition de l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Auditionné dans l’affaire du montage automobile par visioconférence, Sellal, qui se trouve à la prison d’El Ménéa (Ghardaïa), a indiqué que certains pays, dont un pays voisin qui s’est lancé dans le montage automobile, n’avaient pas aimé que l’Algérie se lance dans cette activité.
« Ils (dirigeants du pays voisin) nous ont créé des problèmes politiques internes, des soucis à nos frontières (…) Une campagne a été menée sur les réseaux sociaux pour présenter l’activité comme une simple opération de gonflage de pneus », a révélé Sellal.
« J’avais chargé une commission pour vérifier tout ce qui se faisait dans les différentes usines, et il s’est avéré que les propriétaires d’usines respectaient leurs engagements et répondaient aux exigences du cahier des charges », a ajouté l’ancien premier ministre.
Pour rappel, le prévenu Abdelmalek Sellal, avait été condamné, en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed, à 10 ans de prison ferme et 500.000 dinars d’amende.
