Le parti du Front des forces socialistes FFS a dénoncé, ce lundi dans un communiqué, la suspension de son P/APC de la commune de Tichy, Hamid Aïssani, par le wali de Bejaïa.
Le parti a d’abord tenu à préciser que « le Wali de Bejaia vient de suspendre le camarade Hamid Aissani de ses activités d’élu et de Président d’APC de Tichy sous prétexte qu’il fait l’objet de poursuites judiciaires ». Ce qui est « Faux », selon le FFS, car « le maire de Tichy ne faisait objet d’aucune poursuite judiciaire justifiant cette suspension ».
Suite à cette décision, le parti a dénoncé une « décision arbitraire prise, sur la base d’un dossier monté de toutes pièces, constitue un abus de pouvoir et une violation flagrante de la loi ». Et comme réaction, le FFS « rejette cette décision », tout en exprimant « son soutien indéfectible au camarade Hamid Aissani et le rassure de sa solidarité active ».
Le Front des forces socialistes qualifie cette suspension de « cabale administrative et judiciaire enclenchée à l’encontre de notre maire ». Elle « constitue un acte d’intimidation et le prix à payer pour son engagement politique et son combat permanent contre la mafia locale ».
Le vieux parti de l’opposition estime toutefois qu’il « est clair que les relais locaux du pouvoir, avec la complicité de l’Administration, tentent désespérément de se substituer aux élus pour fabriquer une nouvelle représentation afin d’hypothéquer l’avenir politique, économique et social de nos communes ».
Dans son communiqué, la fédération du parti de Bejaïa rappelle « que pendant cette mandature, nous assistons à un phénomène inédit dans notre wilaya, une dizaine de maires sont poussés à la démission, et d’autres subissent des suspensions injustes et abusives par l’Administration ».
Ils estiment que « cette attitude constitue un acharnement contre les maires, suite au refus de cautionner les mascarades électorales précédentes, et vise à cacher la défaillance des pouvoirs publics et soustraire à leur responsabilité du marasme actuel ».
Merzouk.A