Le procès en appel de l’homme d’affaires Abdelmoumen Khalifa s’est ouvert, hier dimanche, au tribunal criminel près la Cour de Blida.
Au deuxième jour du procès ce lundi, la juge chargée de l’affaire a entendu plusieurs accusés dans l’affaire. Et la surprise : Des accusés ont prétendu que de fausses déclarations leurs ont été attribuées durant l’enquête.
Les accusés ayant comparu en qualité de non détenus ont prétendu qu’il s’agissait de « révélations qui leur ont été faussement attribuées par les personnes en charge de l’enquête à l’époque, sur ordre de certaines parties », sans les nommer.
Parmi les accusés en question, Issir Idir Mourad, l’ancien directeur de l’agence de la banque de développement locale (BDL) de Staoueli, a prétendu n’avoir fait aucune déclaration l’impliquant durant l’enquête, qui était selon lui, « orientée de façon à l’impliquer »
Issir Idir Mourad a révélé qu’il avait signé des déclarations qui lui ont été attribuées « sous la peur et la pression ».
De son coté, l’ancien directeur général du groupe Saidal, Ali Aoun, a également prétendu que des « parties », qu’il n’a pas cité « ont tenté de l’impliquer dans l’affaire Khalifa Bank, en vue de le destituer de son poste ».
Pour rappel, Abdelmoumène Khelifa avait été condamné, en 2015, par le Tribunal criminel près la Cour de Blida, à 18 ans de prison ferme avec la confiscation de l’ensemble de ses biens.
L’homme d’affaires est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation dont : « falsification de documents bancaires » et « falsification de documents officiels et usage de faux ».