Il y a 19 ans, jour par jour, le 10 novembre 2001, de dévastatrices inondations alimentées par un violent orage ont dévalées, en flots puissants et continus, des hauteurs du quartier de Bab El Oued dans la capitale Alger, tout le long de la route du Frais Vallon, emportant sur leurs passagers des centaines de véhicules et se soldant par la mort de plus d’un millier de personnes et de dizaines de disparus.
Les habitants gardent encore les séquelles d’une catastrophe qu’ils sont loin d’oublier, les images d’enfants, d’hommes et de femmes, vieux comme jeunes, emportés par les eaux, criant à l’aide devant l’incapacité des habitants scotchés à leurs fenêtres à observer avec sidération la force des eaux qui ont envahi la ville, hantent encore les résidants de Bab El Oued.
19 ans après, le quartier maintiens encore des stigmates de cette fatidique journée du 10 novembre 2001, beaucoup de Babelouadiens sont autant traumatisés par ce qu’ils ont vu et vécu. Cette « catastrophe » est gravée dans les cœurs et les esprits, mais depuis toutes ces années passées, Bab El Oued est toujours là, fière, digne et noble.