Deux grands scandales de l’ère du président déchu Abdelaziz Bouteflika seront prochainement rouverts au niveau tribunal criminel d’Alger. Il s’agit l’affaire Sonatrach 1 et de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.
Sur demande de la Cour suprême, le tribunal criminel d’Alger devra réexaminer les dossiers des deux affaires au cours des deux premiers mois de l’année prochaine, selon ce qu’a rapporté le quotidien Liberté de ce lundi. Selon la même source, l’affaire de l’autoroute Est-Ouest est programmée pour le 21 janvier, alors que le procès de Sonatrach 1, il est programmé pour le 17 février de la même année.
D’autres éléments devront être révélés au cours des deux procès, d’autant que les principaux mis en cause n’ont pas tout révélé lors de leurs premiers jugements. Ces non-dits concernent notamment l’instrumentalisation éhontée de la justice par le pouvoir politique de Bouteflika.
D’ailleurs, les accusés et leurs défenses évoquent des instructions du pouvoir de Bouteflika afin de blanchir de hauts cadres de l’époque, ainsi la mise en avant du volet politique pour occulter les dessous du scandale financier, notamment dans l’affaire Sonatrach 1.
Pour ce qui est de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, les détails du scandale ne sont pas encore connus. A titre d’exemple, le premier jugement de l’affaire avait même épargné ministre des Travaux publics Amar Ghoul, mais aussi plusieurs cadres de l’entourage de Bouteflika.
Rédaction d’Algerie360