Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a poursuivi, hier lundi, le procès de corruption impliquant les frères Benhamadi, propriétaires du Groupe Condor, par l’audition d’anciens hauts responsables, dont Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
Il s’agit de deux affaires. La première affaire est celle liée à l’octroi d’une assiette foncière en 2014 en prévision de la réalisation d’un centre dédié aux brûlés à Skikda. La seconde affaire examinée est celle ayant trait à deux contrats conclus en 2015 et 2016 entre le Groupe Condor et l’opérateur public de téléphonie mobile, Mobilis.
Dans la première affaire, l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a assuré « n’avoir été ni l’ordonnateur ni le maître d’ouvrage », faisant savoir que c’est le directeur de la santé et de la population (DSP) de cette wilaya qui en a été « le premier responsable ».
Pour ce qui est de la deuxième affaire, les deux ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été entendus, sachant que ce dernier est intervenu en visioconférence depuis la prison de Abadla (Béchar) où il est détenu depuis plusieurs mois.
Les deux prévenus ont soutenu que les contrats en question ont vu le jour « conformément au règlement intérieur de Mobilis », Sellal ayant insisté sur le fait que l’affaire était « purement économique » et qu’elle n’obéissait pas à la loi sur les marchés publics et dans laquelle « la puissance publique n’a rien à voir ».
Rédaction d’Algerie360