L’affaire des « SMS » trouvés sur ses sept téléphones mobiles de l’ancien ministre de la Justice Tayeb Louh a été examinée hier mardi par la chambre d’accusation près le tribunal criminel d’Alger.
Selon ce qu’a rapporté le quotidien El Watan, l’affaire en question concerne entre autres, Saïd Bouteflika, Chakib Khelil, son épouse et ses deux enfants, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout ainsi qu’une quinzaine de magistrats.
L’ancien garde des Sceaux est donc poursuivi pour cinq chefs d’inculpation dans cette affaire. Il s’agit de ses interventions au profit des autres mis en cause. Le premier concerne l’annulation de la procédure des mandats d’arrêt internationaux lancés contre Chakib Khelil, son épouse et ses deux enfants.
Pour le second chef d’inculpation, Mahieddine Tahkout aurait fait intervenir l’ancien ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui auprès de Tayeb Louh pour régler des problèmes liés à des affaires de justice, selon le même journal.
Il s’agit également de la demande d’Ali Haddad pour « régler » un litige judiciaire concernant une chaîne de télévision privée Beur TV. L’homme d’affaires aurait demandé à Saïd Bouteflika de prendre attache avec Tayeb Louh.
Rédaction d’Algerie360