Depuis le début de l’année, les forces israéliennes ont arrêté plus de 400 enfants palestiniens, de moins de 18 ans, selon un rapport publié par le Club du prisonnier palestinien.
Selon le rapport publié par le Club du prisonnier palestinien, et relayé par notre confrère Liberté, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfant, « les forces d’occupation israéliennes ont arrêté plus de 400 enfants palestiniens depuis le début de cette année, dont environ 170 se trouvent actuellement dans les prisons israéliennes ».
En marge de la conjoncture sanitaire actuelle, liée à la pandémie du Coronavirus (Covid-19), la situation de ces enfants prisonniers ne fait qu’empirer. En effet, « ils seraient privés des visites de leurs familles et de leurs avocats, notamment durant les premiers mois de la pandémie ».
Les forces d’occupation israéliennes continuent de précéder à des arrestations et à des mesures répressives à l’encontre des enfants palestiniens, et ce malgré les multiples appels lancés par les organisations des droits de l’Homme, qui ont également appelé à la libération de ces enfants ainsi que celle des personnes malades et des personnes âgées.
Le Club du prisonnier palestinien a dressé un tableau très sombre de la situation des enfants palestiniens prisonniers en exposant une série des violations israéliennes, commises à leur encontre, dont : « L’arrestation systématique nocturne de leurs domiciles très tard la nuit, leur transfert aux centres de détention et d’interrogatoire, les laissant sans nourriture et sans eau, les insultant, les humiliant, les terrorisant, les privant de leur droit juridique pour que l’un de leurs parents et leurs avocats assistent à leur procès et les privant de suivre leur éducation ».
Soulignant que « les enfants, surtout à El-Qods occupée, sont confrontés à des arrestations systématiques et à la politique de résidence surveillée, considérée comme la politique la plus grave imposée à leur encontre en transformant leurs domiciles en prisons ».
Ainsi, le Club du prisonnier palestinien a exhorté les organisations internationales des droits de l’Homme, y compris l’Unicef, « de doubler d’efforts pour protéger les enfants palestiniens et obliger l’occupation de respecter les accords et les lois sur la protection des enfants ».