La direction du constructeur de Renault Algérie Production d’Oued Tlélat a décidé, en commun accord avec le syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA, d’appliquer un plan social qui prévoit le licenciement économique de 476 travailleurs.
En application d’un plan social d’un commun accord de la direction du constructeur et du syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA, Renault Algérie Production d’Oued Tlélat a prévu le licenciement économique de 476 travailleurs, 200 contractuels dont les contrats sont arrivés à terme et le maintien de 500 salariés en chômage technique, rapporte notre confrère Liberté.
Cette décision intervient après plusieurs mois d’inactivité au niveau de l’usine de Renault Algérie Production d’Oued Tlélat, mettant en doute le sort de ses 1200 travailleurs.
Selon la même source, « les travailleurs licenciés ouvrent droit à une indemnité de départ de trois mois de salaire par an pour les opérateurs et un mois et demi par an pour les managers », à cet effet, « ils doivent prendre attache avec leur ancienne direction, à partir de ce 22 novembre, pour signer le relevé de leurs indemnités de départ ».
Par ailleurs, « les 500 salariés maintenus en chômage technique percevront 70% du salaire jusqu’à la fin de l’année 2020, en attendant une éventuelle reprise de la production de véhicules en janvier 2021 ».
Seulement, l’espoir de cette relance dépend de « l’approbation du nouveau cahier des charges », alors que « l’usine ne dispose que de 6000 kits à monter, soit trois (3) mois de production ».
Il faut également souligner que la situation s’est beaucoup aggravée avec l’impact de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), notamment avec la suspension de l’importation des kits, car « en début d’année, et en accord avec le partenaire social, Renault Algérie Production d’Oued Tlélat avait mis ses travailleurs au chômage technique pour une durée de trois mois durant lesquels ils ont perçu 100% du salaire de base le premier mois, 90% le deuxième et 80% le dernier mois ».