Après un mois de la reprise des cours, plusieurs établissements scolaires publics peinent à faire respecter le protocole sanitaire, pour plusieurs raisons, dont le manque de moyens de protection. Qu’en est de la situation au niveau des écoles privées.
Le président de l’Association nationale des écoles privées algériennes, Slim Aït Ameur a indiqué, dans un entretien accordé au quotidien El Watan, que ces établissements « appliquent et respectent doublement les consignes » du protocole sanitaire en vigueur. « D’énormes moyens ont été mis en place par les écoles pour tenter d’appliquer rigoureusement ce protocole sanitaire », a-t-il précisé.
Selon lui, « des écoles ont recruté des médecins et certaines prennent même en charge les tests Covid-19. Vous le savez tous, nos écoles ont lancé leur plateforme sur le Net, si l’absence d’un élève est enregistrée, il est, dans la soirée même, informé des cours ratés ».
Le président de l’association des écoles privées a assuré que les établissements travaillent avec leurs propres moyens. « Une partie du budget de fonctionnement de l’établissement est transférée pour justement pouvoir appliquer ce protocole », a indiqué Slim Aït Ameur.
Pour ce qui est des aides décidées par le ministère de l’Éducation pour les établissements scolaires, il affirme qu’il n’y’a pas « d’information sur le fait que les écoles privées peuvent être concernées par ce fonds exceptionnel spécial Covid. Mais au vu de la situation, toute aide est la bienvenue et elle nous soulagera ».
Merzouk.A