Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane, a affirmé hier mardi, que l’État poursuivra la prise en charge des retombées de la crise sanitaire en raison de la pandémie de Covid-19.
Il s’agit selon le ministre du maintien des affectations des aides publiques, afin de préserver le pouvoir d’achat des catégories vulnérables de la société et ce en dépit des difficultés financières.
Répondant aux questions des membres du Conseil de la Nation sur le texte de la Loi de Finances 2021 lors d’une plénière, il a fait savoir que le déficit budgétaire prévu dans ce texte était dû au niveau des dépenses, difficiles à réduire actuellement.
Ces dépenses portent essentiellement sur « les cotisations sociales visant à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, la consécration d’affectations supplémentaires pour la prise en charge des dépenses du dispositif d’insertion professionnelle ».
Il s’agit également « des dépenses fiscales résultant de l’exonération de l’Impôt sur le revenu global (IRG) sur les salaires inférieurs à 30.000 DA et la poursuite des efforts de l’État face à la crise sanitaire due à la pandémie de covid-19 », a poursuivi le ministre.
Rédaction d’Algerie360