Algérie – Le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, a apporté, ce mercredi 25 novembre, des explications sur l’application de la peine de mort en Algérie.
Lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, le ministre Zeghmati a fait savoir que « l’Algérie n’est signataire d’aucun accord qui l’empêche d’appliquer la peine de mort ».
« Si les pouvoirs publics décident de réactiver l’application de la peine de mort, rien dans le droit national ou international n’empêche le maintien et l’application de la peine de mort », a indiqué le ministre, précisant que « tout propos contraire est dénué de fondement ».
« L’Algérie est un Etat qui jouit d’une souveraineté absolue en matière de légifération et de mise en place de tout ce qui est à même de préserver l’ordre public, même s’il s’agit d’appliquer la peine capitale », a ajouté le ministre Zeghmati.
Plusieurs membres du Conseil de la nation plaident pour « l’application de la peine de mort » contre les kidnappeurs
Lors du débat du texte de loi, des membres du Conseil de la nation ont plaidé pour « l’application effective de la peine de mort à l’encontre des auteurs d’enlèvement ».
Pour eux, la peine de mort constitue « l’unique moyen pour dissuader ce type de criminalité dangereuse et étrangère aux valeurs de la société algérienne ».