L’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) a appelé, dimanche dernier, à une journée de protestation avec un arrêt de travail pour mercredi 25 novembre, soit hier.
Dans un communiqué publié en fin de journée d’hier mercredi, le syndicat a tenu à faire le pont sur la journée de protestation. « La journée de protestation à laquelle avait appelé l’Unpef a connu une importante mobilisation des personnels de l’éducation », lit-on dans le communiqué.
Selon l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation, « malgré les difficultés et les pressions qu’ont subies les protestataires dans certaines wilayas, « la journée de mobilisation a connu une forte mobilisation estimée à 60,50% »
Le syndicat a profité de cette occasion pour appeler « le ministère à prendre ses revendications au sérieux », le mettant en garde contre « la politique de l’oreille sourde ». L’Unpef appelle également tous les personnels du secteur « à être prêts à toute position », au cas de suites défavorables de la part de la tutelle.
Pour rappel, l’Unpef avait formulé une série de revendications, dont une application effective et stricte du protocole sanitaire élaboré par le ministère. Il s’agit, entre autres de la révision de l’emploi du temps des trois paliers et l’allégement des séances, tout en maintenant le samedi comme jour de congé.
Il s’agit également d’une plateforme de revendications socioprofessionnelles et exige entre autres « l’application immédiate du décret présidentiel 14/266 avec effet financier rétroactif depuis sa promulgation ».
Il convient aussi de rappeler que le syndicat avait protesté contre les récentes déclarations du ministre de la Santé, concernant la responsabilité des enseignants dans la transmission de la Covid-19 dans les établissements scolaires.
Merzouk.A