Le nombre de divorces a considérablement augmenté depuis quelques mois au niveau des tribunaux à travers le territoire Algérien.
Selon la juriste Me Nadia Aït Zaï, depuis quelques mois au niveau des tribunaux, le nombre de divorces a augmenté de manière vertigineuse. En effet, pas moins de 30 divorces ont été recensés en une journée au niveau d’un tribunal Algérois.
« Elles ont subi des violences physiques et psychologiques, mais n’ont pas pu quitter leur domicile pour porter plainte ou se rendre chez le médecin légiste, car on leur demandait de revenir », a témoigné Me Aït Zaï. Cette dernière a estimé que le code pénal sur les violences faites aux femmes « introduit les quatre types de violence, que sont le harcèlement de rue, sexuel, économique et le viol entre époux. »
Par ailleurs, durant la pandémie, comme partout ailleurs dans le monde, une recrudescence des cas de violence a été constatée. Les femmes victimes de violences et prises au piège, ne se sont pas rendues dans des commissariats ou des associations, mais ont signalé leurs agressions par téléphone.
Il est à noter que l’Algérie comptabilise plus de 5.000 plaintes annuelles pour violence contre les femmes, dont 4.000 approximativement pour coups et blessures, 7 morts annuelles des suites de violences physiques, suivies par les tentatives d’homicide et les homicides volontaires, qui sont au nombre de 45 femmes.