Algérie — Le ministre des Transports, Lazhar Hani, évoque de nouveau le sujet d’actualité concernant les moyens de transport suspendus en raison de la propagation du virus Covid-19 sur le sol algérien et les mesures préventives prises par les autorités concernées afin de contenir la pandémie.
Le ministre des Transports, Lazhar Hani, reçu à l’émission « LSA Direct », par nos confrères du Soir d’Algérie, affirme que la poursuite de la suspension du transport terrestre interurbain et le Métro d’Alger « se poursuivra tant que le virus est toujours là », qualifiant ces moyens de transport de « lieu d’installation de la pandémie par excellence ».
Dans le même contexte, et bien que la pandémie demeure toujours le sujet le plus préoccupant des Algériens, le ministre a fait état d’un relâchement dans l’application des gestes barrières et des mesures de protection et de prévention notamment au niveau des autobus de la capitale, « Les mesures ne vont plus dans le bon sens dans la mesure où l’on observe des bus bondés où les mesures barrières ne sont plus observées, de par les bousculades et leur indiscipline, les citoyens n’adhèrent pas au processus du protocole sanitaire », ajoute-t-il, pointant du doigt le comportement de certains citoyens qui n’arrivent plus à admettre qu’il s’agit d’un risque probable de contamination.
Air Algérie connaît « des problèmes de gestion et d’organisation ».
Évoquant, la situation actuelle de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, durement impactée par la fermeture des frontières, Lazhat Hanni déclare : « Elle est aussi impactée que les autres compagnies, mais, contrairement aux autres, Air Algérie a fait preuve de largesses au profit de ses passagers en offrant la gratuité des billets au profit des rapatriés algériens ».
En revanche, le Premier responsable du secteur admet que la compagne Air Algérie connaît des problèmes de gestion et d’organisation, « La compagnie Air Algérie n’est pas à la hauteur des souhaits de la population. Je vous le concède, c’est incontestable. Je suis le premier à le dire, et je le reconnais. Il y a des choses acceptables qui sont faites, il y a d’autres qui ne le sont pas », promettant aux voyageurs algériens qu’il s’engage à prendre en charge ce dossier, et que son département fera en sorte que le dossier « Air Algérie » est un chantier à régler au plus vite.