Algérie-Le procès de l’ancien wali d’Alger Abdelkader Zouk, impliqué dans des affaires de corruption et de dilapidation de deniers publics, s’est poursuivi hier samedi, avec son audition.
Lors de l’audience, le juge a rappelé au prévenu les griefs portés à son encontre : octroi d’indus avantages, dilapidation de deniers publics et corruption dans la conclusion de marchés publics. Il s’agit également d’abus de fonction.
Sur ce Zoukh répond qu’il est innocent de toutes ces accusations, affirmant qu’il avait neuf directeurs en charge du suivi des dossiers d’investissements. Il a ensuite nié avoir été sous les pressions de l’ancien DGSN Abdelghani Hamel, présent à l’audience en tant que témoin.
À noter ici que l’ancien wali d’Alger est accusé d’avoir accordé un appartement au fils de l’ex DGSN, un projet d’investissement à sa fille et un local commercial d’une superficie de 700 mètres carrés à son épouse à Ouled Fayet.
Tout au long du procès, le prévenu n’a cessé de clamer son innocence en affirmant que « plusieurs responsables commettaient des erreurs en le tenant pour responsable ». Il a également indiqué que plusieurs entrepreneurs et hommes d’affaires l’on « trahi ».
15 ans de prison requis contre Abdelkader Zoukh
À l’issue du procès, le procureur près le tribunal de première instance de Tipasa a requis 15 ans de prison ferme une amende d’un million de dinars avec la saisie de tous les biens de l’ancien wali d’Alger.
Rappelons qu’avant l’ouverture du procès hier samedi, ce dernier a été reporté à maintes reprises. La défense du prévenu a plaidé la relaxe. Selon ses avocats, leur client a été « traîné dans la boue » et « accusé sur les réseaux sociaux avant la justice ».
