Algérie – Le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, accuse certaines « parties françaises » d’agressions verbales envers l’Algérie.
Dans une déclaration ce lundi 30 novembre à l’agence officielle, Ammar Belhimer a indiqué que « l’Algérie fait l’objet d’agressions verbales en provenance de France ».
« L’Algérie fait l’objet d’un flot ininterrompu d’agressions verbales qui nous parviennent de France (…) Ces agressions empruntent plusieurs canaux : le Parlement européen, les ONG et leurs rares relais médiatiques et politiques locaux ainsi que les réseaux sociaux et leurs influenceurs parisiens », a-t-il dit.
« Une fredaine est définie par le dictionnaire comme un écart de conduite, une folie de jeunesse, une frasque, je dirais aussi une vulgarité pour décrire le flot ininterrompu d’agressions verbales qui nous parvient de France », a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Belhimer pointe du doigt « des lobbies évoluant au sein du Parlement européen »
Réagissant à la résolution du parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie, le ministre de la communication pointe du doigt « des lobbies évoluant au sein du PE ».
« Ce n’est pas la première fois que des lobbies évoluant au sein du Parlement européen tentent vainement d’épingler l’Algérie sur le registre des droits humains et des libertés individuelles, en pondant des résolutions similaires qui, au fil du temps, deviennent ennuyeuses et provoquent un sentiment de déjà vu », a déclaré Ammar Belhimer.
« C’est devenu presque un marronnier qui se répète chaque fin d’année. Une sorte de cadeau de Noël ou de ‘service fait’ à l’adresse des commanditaires qui tirent les ficelles de ces lobbies », a-t-il ajouté.
L’Algérie avait condamné samedi dernier la résolution du Parlement européen
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu public samedi dernier, l’Algérie avait condamné « avec force » la résolution du Parlement européen.
« Le parlement Européen a cru devoir adopter, selon une procédure dite d’urgence pour le moins douteuse, une nouvelle résolution sur la situation en Algérie dont le contenu outrancier se résume à un chapelet d’injures et d’avanies à l’endroit du peuple algérien, de ses institutions et de l’Etat algérien », avait indiqué le communiqué du ministère des Affaires étrangères.