Algérie – Khadidja Dahmani, une journaliste à l’hebdomadaire Echourouk a été lâchement par balles, le 5 décembre 1995 à Baraki, wilaya d’Alger.
Khadidja Dahmani était une journaliste à l’hebdomadaire arabophone Echourouk, âgée de 28 ans, cette jeune femme pleine d’espoir était réputée pour sa tranquilité et sa sympathie.
En novembre 1995, soit quinze (15) jours avant le début de l’élection présidentielle en Algérie, Khadidja avait décidé de retourner au domicile de ses parents à à Sidi Aïssa, à 150 km au Sud d’Alger, par peur d’une remontée de violence terroriste à l’occasion des élections.
Rassurée par le calme dans lequel s’est déroulé le scrutin, la regrettée était revenue, vers la fin novembre, au domicile de son frère à Baraki, dans la banlieue d’Alger.
Khadidja est assassinée par balles
Lundi 5 décembre, à peine sortie du domicile de son frère, Khadidja a été assassinée, elle aurait reçu trois (3) balles dans la tête.
Selon les informations relayées par l’Humanité, au lendemain des faits, Khadidja Dahmani était la deuxième journaliste assassinée de l’équipe d’Echourou, après sa collègue Malika Sabour, assassinée au printemps 1995 à Réghaïa.
Son nom est le 53ème sur la liste des journalistes lachement assassinés par ces terroristes barbares entre mai 1993 et décembre 1995. L’assassinat de Khadidja était survenu 48 heures après le decès de son confrère du journal Liberté, Hamid Mahiout, enlevé et égorgé dans la nuit du samedi au dimanche.
Aujourd’hui, 25 ans après cette douleureuse perte, nous continuons de rendre hommage aux victimes de la décennie noire, dont ont a sauvagement et lâchement ôté la vie, afin de faire perpétuer leur mémoire.