Algérie- Lors de son procès, lié aux affaires de corruption avec Ali Haddad, l’ancien wali d’Alger Abdelkader Zoukh est revenu sur ses relations avec l’homme d’affaires tout en niant lui avoir accordé d’indus avantages.
L’ancien wali d’Alger a déclaré au juge, lors de l’audience de ce mardi 8 décembre, qu’il n’avait aucune relation personnelle avec Ali Haddad. Selon lui, il l’a déjà reçu en tant que président du FCE.
Dans cette lancée, Abdelkader Zoukh ajoute qu’il n’a jamais accordé des assiettes foncières à l’homme d’affaires, précisant que les décisions ont été émises dans le cadre de la loi et du Conseil de l’investissement.
Le juge demande ensuite au prévenu de s’expliquer sur l’octroi à l’ETRHB de Haddad, l’autorisation de construire un pôle industriel à Bab Ezzouar (Alger), dans une assiette destinée à la réalisation d’un jardin public.
Le prévenu répond qu’il avait seulement fait le suivi des procédures, et que c’est le Conseil national de l’investissement qui avait accordé l’autorisation à Haddad.
Zoukh a souligné, en réponse à une question du juge sur les préjudices causés par Ali Haddad au trésor public, qu’il a lutté contre la corruption et a refusé plusieurs dossiers falsifiés.
5 ans de prison avec mandat de dépôt contre Abdelkader Zoukh
Le juge près le tribunal de Tipasa a prononcé ce mardi 08 décembre, une peine de 5 ans de prison ferme contre l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, avec un mandat de dépôt à l’audience.
Le juge de l’audience a prononcé des peines allant 4 et 5 ans de prison ferme, avec mandat de dépôt à l’audience, ainsi qu’une amende de 10 millions de dinars.
Les deux verdicts concernent les deux affaires liées à l’octroi d’indus avantages aux proches de l’ex DGSN, Abdelghani Hamel, et à la personne de l’homme d’affaire Mahieddine Tahkout.