Algérie — Ces derniers mois, une rareté de certains médicaments a été constatée en Algérie suite à la forte propagation de la pandémie du coronavirus qui a engendré une augmentation significative de la demande de certains produits ainsi que des perturbations dans l’approvisionnement du marché mondial des matières premières.
Pour mettre fin à ce problème majeur, le directeur de l’Agence nationale du médicament (ANAM), annonce la mise en place en janvier 2021 d’un « Observatoire », au niveau du ministère de l’Industrie pharmaceutique. Ce dernier permettra d’avoir une meilleure visibilité sur le marché du médicament.
« actuellement des réunions se font de façon régulière entre les opérateurs à savoir les fabricants, les distributeurs et les pharmaciens au siège du ministère pour installer l’Observatoire », déclare Docteur Kamel Mansouri.
Selon la même responsable, l’Observatoir n’est que la première étape de la stratégie, affirmant qu’ils vont aller ensuite vers une plateforme numérique qui va permettre d’informatiser les données à l’échelle nationale. « C’est avec cette manière d’agir qu’on pourra identifier les insuffisances et intervenir afin de régulariser le marché », explique-t-il.
Le problème de ruptures existe partout dans le monde, selon Kamel Mansour
Concernant la rareté des médicaments et le phénomène des périmés, Kamel Mansour, avoue, « Il faut signaler qu’il y a beaucoup de périmés à cause de cette gestion qui date de plus de 40 ans et qui montre des insuffisances. C’est là où on doit s’optimiser afin d’éviter les ruptures et les périmés », explique-t-il.
S’agissant sur la déclaration selon laquelle le nombre de médicaments manquants dépasse 300 médicaments, il affirme que c’est une exagération, et que le le chiffre avancé de 300, ne s’appuie pas sur des études. Affirament toutefois que, » le problème des ruptures est partout dans le monde et n’existe pas seulement en Algérie ».