Algérie- Suite au placement sous mandat de dépôt hier, de l’ancienne ministre des Postes et Télécommunications (PTIC), Imane Houda Feraoun et l’ancienne ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt, la défense a décidé de faire appel de la décision de la chambre d’accusation près la Cour d’Alger (Ruisseau).
Le collectif de défense de l’ancienne ministre des Postes et Télécommunications (PTIC), Imane Houda Feraoun et de l’ancien ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, a décidé de faire appel devant la Cour suprême de la décision de la chambre d’accusation, qui a rendu mardi soir la décision de placer les deux anciens ministres en détention provisoire dans l’établissement pénitentiaire El Kolea de la wilaya d’Alger après enquête avec eux dans des affaires liées à la corruption.
À noter que, la chambre d’accusation est la seule partie juridique à avoir les prérogatives d’annuler la décision du juge d’instruction, révise les verdicts dudit juge.
Les deux ex-ministres Imane Houda Feraoun et Djamila Tamazirt placées sous mandat de dépôt
Il convient de rappeler que, Imane Houda Feraoun, ex-ministre de la Poste et des Télécommunications, et Djamila Tamazirt, ex-ministre de l’industrie, ont été placées, mardi, en fin de journée, par le juge d’instruction près la Cour d’Alger, sous mandat de dépôt. Quelques jours auparavant, elles avaient été placées sous contrôle judiciaire.
Imane Houda Feraoun est poursuivie pour « infractions aux dispositions législatives et réglementaires, par l’octroi d’indus avantages à autrui lors de la passation de marchés publics, dilapidation de deniers publics et abus de fonction«. L’affaire de l’ex-ministre de la Poste et des télécommunications est liée à Algérie Télécom (AT).
Tandis que, Djamila Tamazirt est poursuivie pour « abus de pouvoir volontaire à l’effet d’accorder d’indus privilèges en violation des lois et réglementations, octroi d’avantages indus lors de la passation de marchés publics, dilapidation volontaire et détournement de deniers publics dans le cadre de l’exercice des fonctions, trafic d’influence, conflit d’intérêts, fausse déclaration des biens, blanchiment d’argent et de revenus criminels issus de la corruption«. L’affaire de l’ex-ministre de l’Industrie est en relation avec la période au courant de laquelle elle était à la tête de l’ERIAD.