Fortement caractérisée par la crise sanitaire et par la fermeture des frontières, l’année 2020 touche enfin à sa fin et laisse place à l’espoir d’une proche reprise des vols internationaux après la fermeture des frontières depuis le 17 mars dernier.
Malgré l’arrivée du vaccin et les préparations d’une reprise progressive des vols nationaux et internationaux, il se trouve que tout ne sera probablement pas comme avant.
Réduction de l’octroi des visas
Dévoilés par l’union européenne, les chiffres de l’immigration algérienne en Europe sont inquiétants, en effet, l’Algérie figurerait parmi les pays au taux de refus les plus élevés avec un pourcentage de 43 % de visas refusés.
Des baisses de 30 et 7.5 % ont été constatées pendant les années 2019 et 2018 dans le nombre des visas octroyés par la France aux algériens. Une déclaration du ministre de l’Intérieur Français ou il affirme que « le président de la république a pris une décision très forte l’année dernière, sur la réduction du nombre de visas à l’encontre de l’Algérie » vient conforter l’idée que cette réduction est dû à une décision politique.
Les vols en attente du vaccin
Air Algérie est membre de l’agence internationale du transport aérien qui va lancer le passeport sanitaire Covid-19 en début de l’année 2019. Il est donc improbable de voir reprendre les vols internationaux avant l’arrivée du vaccin.
En ce qui concerne les vaccins, le ministre de la Santé, le professeur Abderahmane Benbouzid, avait affirmé que « l’Algérie suit une stratégie bien organisée », ce qui risque de prendre un peu de temps.
Hausse du prix des billets
La crise sanitaire a eu des répercussions désastreuses sur le secteur du transport. Air Algérie ainsi que Asl Airlines, Air France et bien d’autres compagnies qui desservant l’Algérie, risquent de revoir leur prix du billet à la hausse pour compenser les pertes occasionnée par des avions cloués au sol depuis plus de neuf mois jusque-là.
Les règles à observer au pays de destination
Comme vous le savez, la pandémie du coronavirus n’a épargné aucune région, mais la situation épidémiologique diffère d’un pays à un autre comme les règles chaque comment il les fixe.
Dans certains pays d’Asie, les mesures de prévention contre le coronavirus ne sont obligatoires nulle part, ni même sans les aéroports. Par exemple au Pakistan, le port du masque n’est pas obligatoire les espaces publics, y compris dans les transports.
Mais d’autres pays, comme la France, le port de la bavette est obligatoire dans les transports publics, dans les magasins, ou parfois même dans tous les espaces publics, y compris à l’extérieur.
La chute du Dinar face à l’Euro
La reprise annoncée n’a pas été de bonne augure pour la monnaie nationale qui se voit devancée par l’Euro, qui est quant à lui boosté par l’annonce du proche retour à la norme des vols internationaux.
Depuis la reprise des vols de rapatriement, l’Euro a enregistré une hausse importante au marché noir de la devise (Square Port Said – Alger).
Il est utile de signaler qu’hier samedi, la monnaie européenne s’échangeait à 209 dinars pour un euro à l’achat et à 205 dinars à la vente, soit une augmentation de plus de 15 dinars en espace de quelques semaines.