Algérie- Le président de l’association APOCE, qui, affirme avoir reçu plusieurs appels de ressortissants algériens encore bloqués à l’étranger se plaignant de grand manque de transparence qui entoure l’opération du rapatriement.
L’allégresse de la communauté algérienne établie à l’étranger s’est vite dissipée après avoir été confrontée à la confusion qui résulte d’une élaboration, « très floue », des fameuses listes de rapatriement, comme l’a indiqué, hier samedi, Mustapha Zebdi, le président de l’association de protection et d’orientation du consommateur, APOCE « Les choses ne sont pas encore claires pour plusieurs de nos compatriotes en attente de rapatriement ».
Des demandes d’autorisations bloquées
De nombreux Algériens établis à l’étranger attendent une réponse, toujours selon M.Zebdi, après avoir déposé leurs demandes d’autorisation pour rejoindre l’Algérie, une réponse qui tarde à venir, et ce depuis des semaines. « Des ressortissants ont déposé des demandes d’autorisation, obligataires pour rejoindre le territoire national, au niveau des consulats d’Algérie à l’étranger. Parmi eux certains ont déposé leurs demandes depuis des semaines », a-t-il déploré.
M. Zebdi confie qu’une enquête qui a été menée par son association a déduit que les autorisations de certaines catégories et employeurs ont été suspendus depuis plus d’une semaine au niveau du ministère des Affaires étrangères, avant de déclarer un peu plus loin que « nous nous sommes rapprochés des services du ministère des Affaires étrangères, la même chose, on nous a expliqué que les autorisations ont été bloquées aussi. Les intéressés sont invités à déposer leurs demandes au niveau des consulats ».
L’opacité résulte le désenchantement
Ne comprenant pas les raisons de toute cette opacité qui entoure l’opération du rapatriement qui était lancée par Air Algérie depuis le 4 décembre dernier, le président de l’Apoce a déclaré « Nous sommes sollicités par des centaines d’Algériens à l’étranger qui nous supplient d’intervenir et de transmettre leurs doléances aux plus hautes autorités ». Avant d’ajouter que « Il y a des familles entières qui sont bloquées à l’étranger. Il y a aussi parmi les personnes bloquées des chefs d’entreprises dont deux coincés en Turquie et en Espagne qui ont pris attache avec l’association ».
M. Zebdi a enfin précisé que les ressortissants encore bloqués à l’étranger sont tout à fait prêts à effectuer les tests PCR, mais aussi de prendre en charge eux-mêmes leurs frais de rapatriements.