600 milliards de dollars ont été détournés vers plusieurs pays à l’étranger par les oligarques algériens sous l’ère du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Selon nos confrères d’El Watan, ce chiffre astronomique a été révélé par l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).
En effet, les 600 milliards de dollars ont été détournés en « pots-de-vin » issus des marchés publics durant les 20 ans règne de Bouteflika.
Le président de l’AACC, Djilali Hadjadj, avait expliqué, lors d’un passage à la radio nationale que les gouvernements européens emploient des outils bien rodés pour capter la moindre information sur les transactions effectuées par les non-résidents, à savoir les oligarques ayant détournés les 600 milliards.
En plus de l’affirmation du président de l’ACCA, rappelons que toutes les opérations de transfert d’argent sont documentées par les organismes gouvernementaux car la France autorisait, avant son adhésion à la convention de l’OCDE, ses entreprises à payer des pots-de-vin aux gouvernements étrangers mais à condition que l’argent de ces derniers reste en France.
Les biens mal acquis pourrait « disparaitre »
À noter que les bien ces biens mal acquis à l’étranger, notamment immobiliers, pourrait disparaitre du fait du retard accumulé dans le lancement des procédures de recuperation.
D’ailleurs, c’est ce qu’a tenté l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui en mettant en vente son luxueux appartement parisien, acquis à 3,45 millions d’euros, situé à Neuilly. Ceci dit, il convient de noter qu’en dépit des conventions signés entre les États stipulant dans ce sens, les opérations de recouvrement peuvent s’avérer compliquées. Néanmoins, le gel de ces biens peut s’annoncer facile.