Les prix de l’or noir ont enregistré, ce jeudi 17 décembre, une nouvelle hausse pour la quatrième séance de suite, touchant des plus hauts en neuf mois, soit depuis le début de l’épidémie du coronavirus.
Le baril du Brent a gagné 58 cents par rapport à la clôture d’hier mercredi, pour atteindre ce jeudi matin les 51,66 dollars, pour la livraison en février 2021.
Pour le baril américain du WTI, les prix ont également grimpé de 59 cents, pour ainsi entamer cette journée de jeudi à 48,41 dollars pour le mois de janvier 2021.
Ce nouveau revirement dans les cours du pétrole sont dus essentiellement la faiblesse du dollar. Mais aussi par rapport à la perspective d’une demande croissante attendue par de nombreux investisseurs.
En effet, les prix ont continué de profiter d’un vent d’optimisme au sujet de la demande, qui a commencé à souffler début novembre avec une série d’annonces encourageantes sur les vaccins contre le Covid-19.
Le Sahara Blend a gagné 7% en novembre dernier
Après deux mois consécutifs de baisse, les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de plus de 7% en novembre dernier, atteignant 42,59 dollars le baril.
Selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dans son rapport mensuel publié lundi, « les cours du pétrole brut algérien (Sahara Blend) ont atteint 42,59 dollars le baril en novembre 2020, contre 39,76 dollars en octobre dernier, soit une hausse de 2,83 dollars, ou 7,1% ».
À titre de comparaison, le Sahara Blend a été le huitième brut le plus cher des 13 bruts de l’Opep en novembre dernier, après l’Angolais Girassol (44,11 dollars/baril), le Guinéen équatorial Zafir (43,41dollars/baril), l’Irakien Basra light (43,12 dollars/baril), l’Emirati Murban (43,09 dollars/baril), le Kuweit export (42,99dollars/baril), Arab light, (42,98 dollars/baril) et celui de l’Iran, à 42,88 dollars le baril.