C’est en présence du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems–Eddine Hafiz que l’ambassadeur de l’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, a tenu des propos susceptibles de susciter la colère et l’indignation de certains.
L’ambassadeur de l’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, avait en effet, durant un hommage à l’association “Les bâtisseurs des mosquées”, déclaré à la Télévision Algérienne que « La Grande Mosquée de Paris est d’abord algérienne et ne sera jamais autre chose et c’est ça le plus important ». Des propos qui ne sont pas du gout de tout le monde.
La déclaration de l’ambassadeur
Monsieur Mohammed Antar Daoud, ne semble pas avoir mesuré l’étendue de sa déclaration qui avait suscité une vive polémiques dans certains milieux français.
Cette déclaration arrive, en effet, dans un moment ou l’État français semble vouloir contrôler, de plus en plus, les mosquées françaises et le discours que ces dernières prononcent et inculquent à leurs fidèles.
Le discours qu’avait tenu l’ambassadeur de l’Algérie en France, le 17 décembre, devant la Grande Mosquée de Paris, et en la présence de son recteur Monsieur Chems-Eddine Hafiz, ne semble pas aller de pair avec la politique française actuelle qui essaie de diminuer le conservatisme habituellement prôné dans les mosquées.
En ce qu concerne le recteur de la Grande Mosquée de Paris, ce dernier avait quant à lui déclaré il y a une quinzaine de jours, que « dans les mosquées, nous devons également faire notre travail. C’est à nous, responsables de lieux de culte, de prendre véritablement notre part de responsabilité. Il appartient aux imams de porter un discours religieux qui vient contrecarrer l’instrumentalisation politique des groupuscules extrémistes ».
La déclaration a suscité polémique
La déclaration de l’ambassadeur de l’Algérie en France a été perçue comme une sorte d’ingérence dans certains milieux français, « Pour qui roulent en priorité la Grande Mosquée de Paris et son recteur Chems-Eddine Hafiz ? Les fidèles de la Grande Mosquée de Paris peuvent-ils encore faire confiance à la Grande Mosquée de Paris et son recteur, sous contrôle de l’État algérien, comme le revendique clairement l’ambassadeur d’Algérie en France, lequel est uniquement préoccupé par « l’algérianité » de la Grande Mosquée de Paris ? » comme en témoigne ce passage paru sur la revue de presse française FDS.
Rédaction d’Algérie 360.