Suite au mécontentement des ressortissants algériens encore bloqués à l’étranger, aux nombreuses interventions de plusieurs députés, et aux différents incidents et rassemblements survenus afin de dénoncer l’opération de rapatriement, voilà que le sénateur d’Alger Abdelouahab Benzaïm se prononce lui aussi.
L’intervention du sénateur Abdelouahab Benzaïm vient après celle du ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, Kamel Beldjoud, ce dernier avait déclaré à l’APN que 25 000 ressortissants algériens bloqués à l’étranger attendent toujours de rejoindre le pays.
L’intervention de Abdelouahab Benzaïm
Le sénateur d’Alger, Abdelouahab Benzaïm, avait saisi dans la soirée d’hier samedi, par le biais de son compte officiel Facebook, le premier ministre Abdelaziz Djerrad. Le Sénateur avait en effet rédigé une correspondance officielle adressée au premier ministre dans laquelle il expose son plan pour « mettre fin au plus vite » de ce qu’il a qualifié de « cauchemar » que la communauté algérienne établie à l’étranger est entrain de vivre.
L’intervention d’Abdelouahab Benzaïm vient dans le but d’inciter le premier ministre à agir dans les plus brefs délais, afin de faciliter l’opération de rapatriement des ressortissants algériens, et d’accélérer les procédures de cette dernière.
Toujours dans sa lettre adressée au premier ministre, le sénateur d’Alger affirme qu’il avait « contacté les ministères concernés par la question de rapatriement, mais que ces derniers attendent votre intervention en tant que premier ministre… ».
Rapatrier 25 000 ressortissants en 10 jours
Dans sa correspondance à l’adresse du premier ministre Abdelaziz Djerrad, le sénateur d’Alger Abdelouahab Benzaïm, a exposé son plan pour « rapatrier dans un laps de temps de 10 jours », l’ensemble des ressortissants bloqués à l’étranger ».
Pour cela, le sénateur avait proposé au premier ministre de « regrouper l’ensemble des ressortissants bloqués à l’étranger dans des pays dont les frontières sont ouvertes, et de là les rapatrier suivant un plan et un programme bien étudiés ».
Le sénateur a terminé sa lettre par rappeler au premier ministre que « le président de la république lui confié la mission gérer le gouvernement ainsi que les affaires des citoyens, et celle de résoudre leurs problèmes, et c’est une lourde responsabilité que de voir des citoyens souffrir pendant des mois sans aucune aide ni assistance ».
Rédaction d’Algérie 360.