Dix mois après la fermeture des frontières et depuis le début du confinement, les conjoints des étrangers qui résident légalement en France, peinent à rejoindre leurs proches dans l’Hexagone, pour cause des mesures restrictives qui ont été prises à leur égard par le gouvernement français depuis le début de la crise sanitaire.
C’est contre cette situation qui commence à s’inscrire dans le temps que de différentes association et de divers syndicats, ont demandé l’annulation de ce gel de visas pour ceux qui veulent venir en France dans le cadre du regroupement familial, rejoindre leurs proches qui sont des étrangers légalement installés dans le territoire français.
Gel des visas
Malgré que les étudiants, ainsi que les conjoints d’européens qui sont installés légalement en France, ont bénéficié du déconfinement qui est survenu durant l’été passé pour rejoindre leurs études ou leurs conjoints, il est à signaler que la catégorie des conjoints d’étrangers qui sont légalement installés en France, n’ont quant à eux, bénéficié d’aucun changement dans la politique du gouvernement français à leur égard, ce qui fait qu’ils sont toujours en attente de rejoindre leurs proches en France.
Selon Gérald Darmani, le ministre de l’Intérieur français, le cas des conjoints d’étrangers résidents en France « ne fait pas partie des publics prioritaires ». De plus, on ne sait pas jusqu’à quand cette situation va-t-elle perdurer, d’aucuns supposent que cela pourrait changer à l’automne prochain, ce qui reste juste une estimation pour les candidats au regroupement familial qui doivent quant à eux attendre une année de plus.
L’action des associations et des syndicats
En réponse à ces mesures restrictives prises par le gouvernement à l’encontre des conjoints d’étrangers qui résident en France, plusieurs associations et syndicats mènent divers actions pour contrer ce blocage spécifique à cette catégorie.
En effet, des associations de défense des étrangers, ont déposé une plainte collective le 8 décembre passé, une plainte qui fut suivie rien que le 16 décembre dernier, par une action judiciaire menée par plusieurs associations et syndicats, dont la ligue des droits de l’homme, qui ont saisi le conseil d’État.
Le but de cet action qui implique le Conseil d’État, n’est rien d’autre que de permettre la réalisation des regroupements familiaux ayant été validés par les préfectures.
Rédaction d’Algérie 360.