Le ministre du Commerce a annoncé l’élaboration de plusieurs projets de loi visant à réorganiser son secteur, notamment en ce qui concerne les prix des produits de première nécessité.
Intervenant devant la Commission des finances et budget de l’Assemblée populaire nationale, le ministre a indiqué « qu’il y a des lois qu’il faut revoir car elles sont caduques, et j’insiste sur le travail collectif qu’il faut mener pour réussir à remettre le train sur les rails ».
Ces projets de loi en cours d’élaboration, en collaboration avec plusieurs ministères concernent plusieurs segments de l’activité commerciale.
Il s’agit, selon le premier responsable du secteur commercial, « de revoir de la liberté des prix, la facturation et la marge bénéficiaire, tout en garantissant le droit à la concurrence ».
Rezig a tenu à préciser qu’il s’agit, entre autres, « d’un projet de loi sur la pénalisation de délit de surfacturation, qui est en cours d’élaboration en collaboration avec le ministère de la Justice ».
Sans avancer plus de précision à ce sujet, le ministre insiste « sur la nécessité de ce texte qui permettra à coup sûr de mettre un terme à la spéculation et la hausse injustifiée des prix des produits de première nécessité ».
Kamel Rezig : « Nous pouvons exporter tous nos produits »
Soulignant que « l’Algérie a de grandes potentialités dans l’exportation », Rezig annonce qu’un autre décret verra le jour incessamment et portera sur la spécialisation de l’exportation et qui permettra de protéger et d’encourager le produit national.
Dans le contexte de l’exportation, notamment vers le marché africain, il a affirmé que le produit national pourra être concurrentiel. « Nous pouvons exporter tous nos produits », a-t-il souligné.
Toujours dans le même sens, le ministre du Commerce a annoncé que son département, le ministère des Affaires religieuses et la mosquée de Paris ont un partenariat pour lancer la certification Hallal, qui exigera la commercialisation du produit algérien.