Le ministre des Mines Mohamed Arkab a annoncé ce mardi 22 décembre que plus d’une cinquantaine de coopératives de jeunes ont reçu les autorisations pour exploiter l’or dans les régions sahariennes.
Intervenant sur les ondes de la chaine une de la Radio nationale, le ministre a souligné que 57 coopératives de jeunes ont été autorisées, sur un total de 170 demandes formulées auprès de son département.
Selon lui, ces coopératives pourront entamer leur travail d’exploration et d’exploitation de l’or dans les jours à venir, précisant que des qualifications en la matière ont été mises en place dans des centres de formation au profit de ces jeunes.
Le premier responsable du secteur a tenu à préciser que son département ministériel a reçu 170 demandes pour la création de coopératives de jeunes pour l’exploitation aurifère, et ce après l’annonce du gouvernement concernant l’ouverture de cette activité.
Constitution « d’un comptoir de l’or »
Début août dernier, le ministre des Mines Mohamed Arkab avait indiqué que l’Agence nationale des activités minières (ANAM) a préparé des cahiers des charges, et des appels d’offres qui vont permettre rapidement de produire plus de 12 substances minérales en Algérie au profit de l’industrie nationale
« Le projet le plus imminent est le lancement de l’exploitation artisanale au niveau des filons aurifères du Hoggar, de Tamanrasset et d’Illizi. Nous avons élaboré le cahier des charges qui est en cours d’étude et de vérification », avait-il indiqué.
Arkab a souligné que, l’exploitation aurifère via son volet artisanal doit permettre aux jeunes de s’organiser en coopératives ou en PME, soutenues pour leur formation et pour l’acquisition du matériel nécessaire permettant de récupérer les pierres contenant de l’or.
Ensuite, explique le ministre des Mines, « nous constituerons un comptoir de l’or au niveau duquel l’ENOR (Entreprise d’Exploitation des mines d’Or) pourra extraire le métal précieux et l’évaluer tout en rémunérant les jeunes pour leur apport ».